Post-modernisme, galaxies et saucisses de Toulouse

21 avril 2009

Amis de la francophonie, bonjour !

les journées se suivent, mais ne se ressemblent pas, à Montréal, Québec.

Après l’incroyable rencontre avec Francis Cabrel (il est un peu collant, mais bon, c’est un bon gars), une autre rencontre a eu lieu.
En effet, aujourd’hui, 18h30, heure locale, nous faisons la queue à la Bibliothèque et Archives Nationales du Québec (la BANQ). Non, ce n’est pas un besoin irrépressible hérité des longues attentes dans le RER un jour de grève (non, je rigole, les grèves ont surtout lieu à la SNCF). Ce n’est pas non plus l’occasion de la sortie du tome 4 de l’Étoile de Pandore de Peter F. Hamilton – un space opéra à tendance hard science – qui a déplacé les foules (encore que je n’aurai pas été étonné plus que ça).

Non, ce mardi 21 avril 2009, la BANQ accueillait en son sein (enfin, son auditorium) Hubert Reeves ! Le top délire de la folaïe ! HR c’est un peu mon idole. En fait j’en ai 2 : Jérome Bonaldi (que j’ai rencontré il y a 2 ans ; j’y ai même serré la pogne ! – merci Alice !!) et Hubert Reeves (pour les incultes, c’est un astrophysicien québécois, vivant en France – pas le pot ! – qui a écrit de nombreux excellents bouquins… par exemple sur la « première seconde de l’Univers » et sur d’autres choses tout aussi passionnantes). Comme je ne lui avais encore pas serré la pogne, à lui, et que j’avais envie de l’entendre rouler les « R » en parlant d’étoiles à neutrons, on a voulu assister à sa conférence.
Bon, on s’est pointés un peu tard et, apparemment, il y avait un paquet de retraités également intéressés par le rayon de Schwarzschild et les sursauts gamma. Résultat, on est restés devant l’auditorium où se déroulait la conférence. J’ai quand même pu apercevoir M. Reeves. Il a l’air sympa, de loin.
Tant pis, la prochaine fois, on viendra plus tôt !

Bon sinon, Marion vient de faire une série sur le thème du portrait post-moderne. Interessant. Surtout que bibi s’est retrouvé à nouveau désigné comme muse no 1 ! hé héh hé.

 

Elle m'a même forcé à boire une bière !

Elle m'a même forcé à boire une bière !

 

J’adore le post modernisme. Surtout la rousse, bien fraîche.

Enfin, nous avons récemment trouvé un bon petit charcutier près de Lozeau (où je travaille, pour ceux qui suivent rien). Trop fort ! Rillettes, saucisses de Toulouse (elles ont fini avec une bonne dose de potée  au chou !)… un petit gout de France… ca fait du bien !!

Sur ce, la soirée bache III se profile (demain, mercredi). Oh pinaise, ca va trancher !

Bises

CM.


the new Lozeau

17 avril 2009

Bonjour à tous, amis de la francophonie

 

Que d’événements en ce moment, que d’excitation sur le Cariboupost ! Oui, j’en ai la tête qui tourne et la souris qui frise.
Après m’être remis de mes émotions, eut égard à la présence d’une vedette de type chansonnière dans l’établissement où je travaille (quand j’y repense : Francis Cabrel qui traverse l’océan pour venir m’acheter un ZS3, ça fait du bien à l’égo !!) : beng ! encore des trucs fous (enfin presque) qui nous arrivent !

Première information qui (ne) va (pas) révolutionner vos vies : Lozeau change de nom ! Oui, je comprends votre réaction, votre silence ; ça m’a fait la même chose. L’enseigne « L.L. Lozeau », après 82 ans, devient « Lozeau ». C’est la ouf maladerie. Les gens hurlaient, 2 bonzes se sont immolés en signe d’encouragement (ou était-ce de la protestation ? on a pas bien compris avec les crépitements). Bref, une petite soirée sympa, joli discours du PDG, petit verre de rouge, blanc et rosé (presque à volonté) et légumes crus+trempette (une sauce, ça se dit trempette ici – c’est drôle).

On a même eu un polo et une casquette gratos ! Je dis : bon esprit Lozeau !

Sinon, au registre des autres gros changements :

– on a un pot de basilic (c’est notre première plante verte depuis que l’on est au Québec). On l’arrose consciencieusement, on la déplace, selon l’heure du jour, de la fenêtre exposée au Nord à celle exposée au sud, pour maximiser la croissance (hé hé pas con!). On lui parle aussi (enfin, surtout moi),

– il a fait top chaud vendredi (20 degrés) : du coup, on s’est fait une petite bouffe en terrasse (la première depuis notre arrivée, eut égard au fait [bis] qu’à notre sus-dite arrivée, il faisait -10 et qu’il y avait déjà 40cm de neige…). La preuve en image.

 

Jus de tomate, tartinade au tofu, et pain aux 12 céréales : on est des fous furieux quand on se lache !

Jus de tomate, tartinade au tofu, et pain aux 12 céréales : on est des fous furieux quand on se lache !

– On a fini de remplir nos déclarations d’impôts. Ouf ! Chacun doit en faire une pour le Québec (dîtes, provinciale) et une pour le Canada (dîtes, fédérale). Durée moyenne de chaque déclaration : 1h30 (sachant que je n’ai quasiment rien gagné en 2008, on va rigoler en 2009…). Il y a un livret d’une cinquantaine de pages d’explication et près de 10 annexes pour chaque déclaration… Qui a dit qu’en France, la paperasserie nous étouffe !?

 

– Nos recherches d’appart commencent – car nous abandonnons le 1er juillet notre actuel logement. Apparemment, ici, voisin italien bruyant est un pléonasme frisant l’euphémisme (attention, 1/4 d’heure littéraire) – les gens hochent la tête d’un air entendu. J’ai un peu envie d’étrangler le fils du proprio et, dans la plupart des pays, j’ai cru comprendre que ce n’est pas légal.
On y croit ! 

– Le consulat de France m’a inscrit sur les listes electorales des Français au Québec. Je pourrais voter en 2010 (bon, je retire mon avis pour la paperasse et l’administration française),

– C’est globalement tout pour aujourd’hui (on a une épaule d’Agneau au four, il faut que je la retourne).

bisous à toutes et à tous

CM.


La cabane au fond du jardin…

15 avril 2009

Amis de la Francophonie, bonjour !

Je me demandais, ce matin devant mon bol de thé et mes tartines de pain (excellent, fait maison !) au philadelphia (fromage à tartiner qui ressemble un peu au kiri), ce que je pourrais bien vous raconter sur ce blog. Et puis, j’ai repensé à ce qu’il m’était arrivé la veille.

Nous sommes chez Lozeau (et non plus L.L. Lozeau, car nous avons changé de marque – j’y reviendrai), mardi matin. Servant avec diligence et professionnalisme un client aux besoins évidents (« qu’est-ce qu’il vous faut monsieur ? » « bah, j’sais pas trop, un Kodak [nda : terme générique utilisé par le québécois trappeur pour désigner un appareil photo de type compact – par extension : un compact numérique pour faire des photos de sa blonde et de son chien] » – « très bien monsieur, j’ai parfaitement ciblé le produit qu’il vous faut, grâce à vos besoins très précis [nda : parfois, le vendeur est flatteur], voici l’appareil qui saura vous combler, c’est 299$ + taxes, merci, bonne journée, au revoir »), je le reconduis non moins diligeamment à la caisse et retourne derrière mon comptoir, attendant impatiemment le prochain défi vente.

Arrivent 3 hommes, dans la soixantaine, qui regardent avec interet, les Leica [leica : fabricant allemand réputé d’appareils photographiques et d’optiques – par réputé, on entend « pas de compact à moins de 900$, les boitiers reflex coutant au minimum 7000$ sans optique : rajouter 3000-4000$ pour une focale fixe ; c’est bon, mais on mange des pates après, et pendant longtemps]. Je les renseigne avec ma diligence (sans les colts) habituelle… puis m’aperçois que celui qui se cherche un petit compact haut de gamme me semble familier…

« Tabarouette, nom d’une cabane à suc’, mais j’te r’connais toi ! » me dis-je en mon fort interieur, « t’es Francis Cabrel ! » ajoute-je non moins silencieusement !

[en réalité, je n’arrivais pas à me remettre son nom : la honte ; je me chantonnais : « Petite Marie… » pour tenter de me le rappeler… sans succès, ca a pris 3 bonnes minutes avant de m’en souvenir].
Je lève les yeux, cherchant implorant du regard un collègue pour signaler ma prise. Que pouic, personne ne semble faire attention.
 En grand professionnel, je ne lui ai pas fait le « hé… HÉ.. t’es Francis Cabrel [avec l’accent du midi à couper au laguiole], oh peuchère, ma parole, quand les côpaings vont savoir !… ». En fait, j’ai rien dit pour pas le saouler. Je lui ai juste vendu le meilleur compact qui existe actuellement (en tout cas, à mon avis) : le Panasonic ZS3 (connu en Europe sous la référence TZ7), une bonne carte mémoire, un film protecteur et zou, direction la casa de los pesos.

Là, fébrile et tremblante, attendait Marie-Michelle, une charmante petite québécoise qui, toute rougissante, tend sa carte de visite pour la faire dédicacer.

[musique de western]
Je pars en grand professionnel servir un autre quebecois rieur se cherchant un compact pour photographier son élevage de caribous.
Une journée finalement ordinaire, chez Lozeau.
[fondu noir]

THE END

CM.

PS : Francis Cabrel est globalement plutôt sympathique


Ouh là là

5 avril 2009

Bon, ok, c’est la honte.

amis de la Francophonie : bonjour !

les jours passent, les appareils photos se vendent chez Lozeau, mais le blog ne bouge pas des masses. C’est donc bien la honte.
J’avais prévu de vous mettre une photo de ma dernière création artistique : Pacos, ma statuette stylisée d’une statue de l’île de Pâques, toute taillée dans du bois (de tilleul). J’ai même acheté un vernis et du colorant pour lui donner un fini digne d’un ébéniste professionnel.
Mais je n’ai rien fait.
Si, j’ai vendu un paquet d’appareils photos, des plans de protections, des cartes mémoires de 4Gb, des étuis et des trépieds gitzo à 600 $. J’ai vu aussi des films au cinéma (3, mardi dernier), j’ai fini un bouquin gris (c’était le tome 4, et il n’y a pas de 5 ; sniff) et vu le dernier épisode de Battlestar Galactica (la série est d’ailleurs finie, re-sniff, dure semaine pour la science fiction, bien que tout le monde s’en foute).
Sauf, que j’ai rien pondu sur le blog. C’est pas comme si vous étiez surpris, mais quand même.

De son côté, Marion continue ses petites expériences photographiques avec un autre modèle que moi (une junkie un peu spéciale – cf. plus bas). Je ne suis plus la muse que j’étais. Suis-je trop vieux ? trop gros ? (sans doute moins dispo !).

La soirée bache numero 2 a eu lieu et fut encore un succès (concept : 4-5 photographes amateurs ou futurs pros amènent 4-5 photos et se font bâcher joyeusement par les autres sur ce qu’ils auraient pu faire pour qu’elles soient encore meilleures… C’est plus festif que ca en a l’air !!). J’ai personnellement eu du succès avec mon corbeau sur fond givré – cf. post précédent. Mes autres photos ont été trop bâchées pour que j’ose vous les montrer. ;-D
Merci à Julie, Sylvain et Erwan de s’être prétés au jeu.

Enfin, ici, « Fast and Furious » se traduit par « Rapides et Dangereux », et ca nous fait bien rire.

bisous

CM.

 

Prise sur le fait ! You bad girl !!

Prise sur le fait ! You bad girl !!