Fast forward

18 avril 2010

Amis de la francophonie, bonjour !

cette semaine, une petite vidéo !

Avec la caméra empruntée à un ami, une petite séquence montée, sonorisée puis passée à l’accélérateur de particule.

J’éspère que vous trouverez ca rigolo. C’est un test, ca bouge un peu, mais les prochaines seront mieux réussies !

CM.


Réminiscence cubaine

4 avril 2010

Bonjour à tous chers amis de la Francophonie,

en fouillant dans mes archives, je suis tombé sur ce (très modeste) petit film de notre petit voyage à Cuba de l’année dernière. Tourné surtout avec un compact, il n’a pas l’ambition d’un Félini (encore que…), mais il m’a fait sourire…

Bonne semaine à tous !

CM.


Caribouville !

23 mars 2010

Amis de la Francophonie, bon matin !

Après plus de 2 mois de pratique assidue au compostage, je peux solennellement déclarer qu’on est devenu des pros. Entre le bac recyclage et le compost, c’est bien simple, la poubelle classique (avec les horribles déchets que l’on ne peut qu’envoyer à l’enfouissement, beurk) met plus de 2 semaines à se remplir (on a une petite 30 L). Dommage collatéral inattendu du compostage : les déchets de viande s’accumulent (en 2 semaines) et du coup, ça poque un peu.

Pourquoi je vous parle de compostage ? Et bien premièrement, car c’était notre résolution de cette année, et qu’on l’a cochée assez rapidement. Deuxièmement, parce qu’on est allé au Salon Manger Santé de Montréal (très sympa et super pour manger à l’oeil des trucs « grano ») et que l’on a rencontré les types de l’entreprise qui s’occupe de venir collecter notre compost amoureusement trié. Quand ils ont sû sur quelle rue on était, il y en a un qui me dit : « attends, tu es au 7055 ? » En plein dans l’mille, Emile (là, il a pas compris, mais souvent, mes blagues ne passent pas au Québec). On est reconnu par des gens qui ne nous ont jamais vu. « Dis moi ce que tu jettes, je te dirais qui tu es »

Enfin, je vous parle de compostage parce qu’en m’auto-googlisant (pas moi, mais le blog), je me suis rendu compte qu’à 100km de la frontière avec le Québec, au niveau de la Gaspésie, dans le Maine des Américains Unis, il y a une ville qui s’appelle : Caribou ! Délire, non ?!! Parce que s’il y a une ville qui s’appelle Caribou, il y a aussi une Post Office et peut être même une feuille de chou locale qui s’appelle The Caribou Post.

Près du "A", un Caribou

Près du "A", un Caribou

Voyant cela, je me suis mis à rêver d’un partenariat entre Caribous américains (oui, le blog a fait sa demande de citoyenneté nord américaine) : j’implante mon HQ  à Caribou, Maine ; et je fais profiter la ville du rayonnement international du blog. Progressivement, je m’insère dans la vie politique locale, devient Maire, instaure une Tofocratie éclairée : compostage obligatoire, cinémas et bibliothèques ne présentent plus que du contenu science fiction, prononcer « des chevals » devient passible d’une semaine de taule (cf. post précédent), la Maison Tellier compose l’hymne officiel de Caribou, je détourne de millions de dollars et solutionne la faim dans le monde, la pollution et la guerre.

Beau programme, non ?

Problème : pour devenir maire américain, je vais être obligé de m’acheter un gros pick-up, une arme à feu et prendre une 40taines de kilo… sauf que je ne peux, physiologiquement, grossir.

DAMNED ! j’étais si proche de changer le monde !

CM.


Oh, les beaux chevals !

18 mars 2010

Bonjour amis de la francophonie qu’on assassine !

oui, un post placé cette semaine sous le signe de la torture de Molière et de l’outrage à Luc Ferry.

Replaçons nous dans le contexte : j’m’en va vous contez ‘eune chtite histoire ! Lundi dernier, travaillant passionnément à la vente d’un petit reflex Canon à un Québécois rieur mais néophyte en photo, j’entends mon collègue voisin (et néanmoins amis) dire « … vous prenez les chevals en photo et… ».

Mon sang ne fait qu’un tour ! Mes cours d’orthographe de CM2 (merci maman) jaillissent dans mon esprit en émoi et, ne pouvant retenir ma réplique déjà trop souvent contenue depuis 18 mois (et oui, ca fait 18 mois que l’on est icitte !), je m’entends prononcer : « euh, des chevAUX, non ?! ».

Ça y est, c’est sorti, plus fort que moi, c’était le cheval de trop ; un an et demi de « des animals », « des corails », les « prix finals », des « plans horizontals »… j’en pouvais plus. Là, je connaissais bien la personne, je me suis permis, j’ai fait mon maudit français qui sait toujours mieux que les autres (je ne sais pas pour tous les français, mais c’est vrai que j’ai souvent raison), j’ai osé.

Et bien loupé ! Car, me répondit-il, tout fier de me clouer le bec (à raison, finalement…) depuis 2006, 2000 mots de la langue française ont été sacrifiés sur l’autel honni de la simplification et « des chevals » est non seulement toléré mais reconnu.

Atterrement. Colère. Déni puis acceptation, toute les phases du deuil en quelques minutes. Molière vient de se faire piquer un rein. Déshonoré de Balzac hurle d’outre tombe (cela dit, j’ai jamais pu supporter le Colonel Chabert ou le cousin Pons).

Je me dis finalement qu’avec la génération sms, on était de toute manière mal barrés.

Heureusement qu’il y a le CaribouPost ! 😉

CM.